23 Sep Portrait de jeune plongeur – Arthur

Arthur, 19 ans  : quand la plongée mène à la biologie marine 

Arthur a découvert la plongée sous-marine à 17 ans. Deux ans plus tard et grâce à
cette activité qui a pris une place essentielle dans sa vie, il se prépare déjà à un bel
avenir de biologiste marin. Interview d’un jeune plongeur aussi passionné que
déterminé  !

Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la plongée  ?
Depuis tout petit, j’adore la mer. Pendant longtemps, je n’ai fait que du snorkeling et de
l’apnée. En vacances à Djibouti, en Afrique, j’ai été émerveillé par la beauté des fonds sous-
marins, des coraux… Je me suis inscrit à Aixplo à 17 ans, quand j’étais en première au
lycée. Ma toute première plongée, je l’ai faite à l’Anse du Petit Nid. C’était trop bien, et je n’ai
plus jamais arrêté  !

Quelles émotions as-tu ressenties  ?
Quelque chose de très différent par rapport au snorkeling, parce qu’en plongée bouteille on
n’est pas limité par le temps. On voit quasiment pareil, mais en fait on voit mieux… parce
qu’on a vraiment le temps d’observer  ! Et c’est ça que j’adore en plongée  : prendre le temps
d’observer.

Tu as donc décidé de te former rapidement  ?
Oui, surtout que depuis le collège j’avais déjà envie d’être biologiste marin  ! J’ai enchaîné les
niveaux de plongée : en une année, j’ai passé mon N1 et mon N2, et l’année suivante j’ai
passé mon Bio 1 et mon Nitrox. Là, à la rentrée de septembre, je commence le N3.

C’est donc la plongée qui t’a conduit à choisir ton orientation scolaire  : où en es-tu
exactement aujourd’hui ?
Je suis étudiant en 2 ème année de BTS «  Biologie marine et aquaculture  » à St-Pée-sur-
Nivelle, près de Biarritz.

Tu continues de plonger durant l’année scolaire  ?
Je plonge toute l’année, 2 fois par semaine, chaque week-end. Y compris en hiver mais
comme le climat est plus doux, franchement j’ai eu plus froid à Marseille qu’à Biarritz  ! Je
suis inscrit dans un club de plongée à Biarritz, c’est un club commercial et pas associatif, les
plongées sont nettement plus chères  ! Mais l’ambiance est sympa, la structure est
confortable, et puis je reviens plonger avec Aixplo pendant les vacances scolaires.

Quels sont tes objectifs professionnels ?
A court terme, je veux obtenir mon BTS et passer le B.O, c’est un niveau hyperbare
professionnel qui permet de plonger en aquarium public. Par exemple, avec ce niveau, je
pourrais plonger dans l’aquarium de Monaco  ! Après mon BTS, en juin prochain, je ne sais
pas encore  : soit je pars à la Réunion pour être moniteur de plongée 2 ou 3 ans avant de
reprendre mes études, soit je reste en France et j’enchaîne directement sur une licence Pro
«  Biologie analytique et expérimentale  » puis un Master de biologie marine.

Et tes rêves, à plus long terme ?
Un parcours tel que celui de Laurent Ballesta qui est à la fois biologiste marin et
photographe. Être pris un jour par National Geographic pour aller filmer des requins, par

exemple, voilà qui me fait rêver  ! J’adore prendre des photos et des vidéos en plongée, je
voudrais vraiment travailler dans ce secteur, et cumuler cette passion avec celle de la
plongée. Même si ça coûte cher de s’équiper d’un bon matériel  ! Mais bon, d’une façon
générale  ; la plongée ça coûte assez cher, d’ailleurs tout mon argent y passe  !

Quel est ton plus beau souvenir de plongée  ?
J’en ai deux  : le premier, c’est la rencontre à 40 mètres de profondeur avec le dauphin
«  Parbat  », à Cannes, lors du week-end aux îles du Lérins avec Aixplo l’été 2023. C’était
juste incroyable, d’être là avec ce gros dauphin impressionnant qui nageait et qui jouait, au
milieu de nous tous… Et le deuxième, c’est en Atlantique, à Biarritz  : lors d’une plongée sous
un gros rocher je suis tombé sur une raie-torpille. Je n’avais jamais vu de raie  ! Et juste
après, il y avait une roussette  ! Alors ce combiné des deux, la raie-torpille et la roussette,
c’était fabuleux.

Pour finir, Arthur, si tu devais résumer en trois mots les bonheurs que t’apporte la
plongée, ce serait…  ?
La découverte  ; la déconnexion  ; et enfin la surprise. Parce qu’à chaque fois, on ne sait pas
ce qui nous attend, ce qu’on va voir ou ne pas voir… Et c’est magique  !

Propos recueillis par N.P.
Photos © Arthur Hernandez – Tous droits réservés